Ce lundi, au lycée national des arts Ali-Maâchi à Alger, le ministre de l’Éducation nationale, Mohammed Seghir Saâdaoui, a supervisé le lancement des épreuves pratiques de la deuxième session du baccalauréat des arts, marquée par la participation, pour la première fois, de candidats libres.
Organisées sur une seule journée, ces épreuves concernent 149 candidats, dont 18 candidats libres, répartis dans quatre spécialités : musique, cinéma/audiovisuel, théâtre et arts plastiques.
Profitant de l’occasion, le ministre a précisé que son département veille à «assurer les conditions matérielles, humaines et pédagogiques nécessaires au bon déroulement des épreuves, tout en garantissant un accompagnement complet aux candidats, en particulier aux deux élèves ayant des besoins spécifiques».
Après avoir inspecté plusieurs classes du lycée, Saâdaoui a déclaré que «chaque élève de ce lycée représente un futur artiste qui doit bénéficier d’un suivi en matière de formation et d’encadrement, en veillant à ce qu’il soit imprégné de l’esprit nationaliste et de la culture algérienne authentique tout en demeurant ouvert aux cultures universelles».
À ce propos, il a rappelé «l’attention particulière» portée par les hautes autorités du pays, notamment par le président de la République, aux lycées spécialisés, tel que le lycée national des arts.
Pour mémoire, la filière arts a été introduite par le ministère de l’Éducation nationale dans l’enseignement secondaire général et technologique durant l’année scolaire 2022-2023, afin de développer et de perfectionner les talents artistiques des élèves et de leur inculquer une culture permettant de saisir les dimensions culturelles, historiques et esthétiques des créations artistiques.