Lors de la 18e réunion du Groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, tenue en marge de la 150e session de l’Assemblée générale (AG) de l’Union interparlementaire (UIP) à Tachkent (Ouzbékistan), l’Algérie a réitéré l’importance d’une définition unifiée du terrorisme, loin de toute politique de deux poids deux mesures, indique un communiqué de l’APN.
Dans son intervention, le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Moundir Bouden a insisté sur «la nécessité de parvenir à une définition précise et unifiée du terrorisme, loin de la politique de deux poids, deux mesures, et sans la soumettre aux fluctuations des situations géopolitiques», affirmant que cette démarche constitue «une base essentielle pour établir une coopération internationale efficace dans la lutte contre le terrorisme».
Il a également dénoncé «l’utilisation par certains États des technologies modernes, notamment l’Intelligence artificielle (IA), comme moyen pour commettre des actes terroristes et tuer des innocents, voire exterminer des peuples entiers, face au mutisme injustifié de la communauté internationale», tout en appelant à «une action collective pour mettre fin à ces violations et établir des cadres juridiques et éthiques rigoureux concernant l’utilisation de la technologie dans le domaine sécuritaire».
Le vice-président de l’APN, qui est également membre du Groupe consultatif, a souligné que «les législateurs ont une responsabilité accrue face au développement effréné des technologies modernes», appelant à «l’adoption de législations préventives et proactives adaptées aux mutations en cours et qui protègent les droits de l’homme face aux menaces non conventionnelles».
La réunion a aussi été marquée par des échanges sur «la définition parlementaire du terrorisme et des principaux défis y afférents», ainsi qu’une séance d’audition d’experts portant sur «la relation croissante entre l’IA, le terrorisme et la criminalité organisée».
Enfin, les discussions ont porté sur «le rôle des législateurs face aux menaces émergentes et sur le renforcement de la sécurité internationale», conclut le communiqué.