Le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a reçu, ce lundi, à Alger, une délégation de l’Organisation japonaise du commerce extérieur – JETRO (The Japan External Trade Organization), conduite par Akihiko Tamura, directeur général de JETRO-Europe.
Ont assisté à la rencontre tenue au siège du ministère, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargée des Mines, Karima Tafer, ainsi que le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargé des Énergies renouvelables, Noureddine Yassaa, en plus de plusieurs cadres du ministère.
Étaient également présents l’ambassadeur du Japon en Algérie, ainsi que des représentants de 15 entreprises japonaises, dont JGC, Mitsubishi, Kawasaki Heavy Industries, Hitachi High Tech, et d’autres grandes sociétés. Trois institutions officielles et financières ont également pris part à la réunion, notamment l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et la Japan Bank for International Cooperation (JPIC).
Les deux parties ont discuté lors de la rencontre des relations «historiques et privilégiées» entre l’Algérie et le Japon dans les domaines de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables, insistant sur «l’importance de renforcer cette coopération et d’élargir ses perspectives en explorant les opportunités disponibles dans ces secteurs».
Au début de la rencontre, le ministre d’État a présenté une vue d’ensemble du secteur de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables en Algérie, en exposant les grandes lignes du programme de développement du secteur englobant les nouveaux cadres juridiques et réglementaires dans les secteurs des hydrocarbures et des mines.
Grandes opportunités de coopération dans le secteur du pétrole et du gaz
Le ministre a souligné que ces réformes «visent à attirer les investissements étrangers et à renforcer les partenariats stratégiques dans ces secteurs», mettant en avant ainsi, «les grandes opportunités de coopération entre les sociétés algériennes et japonaises dans le secteur du pétrole et du gaz, notamment dans l’exploration et le développement des hydrocarbures, la pétrochimie, la numérisation, ainsi que la réduction des émissions et de l’empreinte carbone».
Il a également présenté «les opportunités disponibles dans la production, le transport et la transformation de l’électricité».
A l’occasion, les deux parties ont souligné «les grands potentiels dans le domaine des nouvelles et des énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire photovoltaïque et l’hydrogène vert», évoquant, «le programme national de dessalement de l’eau de mer, qui constitue une priorité pour l’Algérie à court et moyen terme, ainsi que le développement de l’industrie locale des équipements dans ce domaine».
Vers des partenariats d’investissement mutuellement bénéfiques
Concernant le secteur des mines, Arkab a insisté sur «la nécessité de développer les ressources minières dont regorge l’Algérie», invitant «les sociétés japonaises à investir dans ce domaine, notamment dans le fer, le phosphate, le zinc, les métaux stratégiques et les terres rares».
De plus, il a souligné «l’importance du transfert de savoir-faire et de la formation dans les domaines de la recherche, de l’exploration et de la valorisation des ressources minières».
De son côté, la délégation japonaise, a exprimé sa satisfaction quant à «la qualité des relations bilatérales», soulignant «l’intérêt des entreprises japonaises pour l’investissement en Algérie, grâce au climat propice à l’investissement».
Il a été convenu d’«organiser des rencontres et des réunions avec Sonatrach et Sonelgaz afin d’approfondir les consultations et les discussions sur des projets concrets visant à exploiter les opportunités disponibles et à mettre en œuvre des partenariats d’investissement mutuellement bénéfiques», conclut le communiqué.