Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a reçu, ce lundi, les rapports relatifs à la révision des deux avant-projets de loi organiques sur les partis politiques et les associations.
La remise des deux rapports s’est déroulée lors d’une cérémonie symbolique, en présence des vice-présidents de l’APN, présidents des deux groupes de travail, Zouhaier Nasri et Berbera El Hadj Cheikh, et des membres des deux groupes.
Les deux groupes de travail avaient finalisé la révision des deux avant-projets de loi organiques relatifs aux partis politiques et aux associations, après une série de réunions et de concertations au cours desquelles des spécialistes ont été entendus.
A l’occasion, Boughali a salué «l’initiative lancée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’élargir la consultation dans l’élaboration des lois», la qualifiant de «bonne pratique» qui renforce la démocratie participative.
Il a souligné que ces deux textes font partie des lois visant à «éthiquer la vie politique, sociale et économique», contribuant ainsi à «la construction d’une société qui reflète ses spécificités».
Le président de l’APN a également salué les efforts des membres des deux groupes et a exprimé l’espoir que les résultats du travail accompli «répondent aux attentes du peuple, compte tenu de l’importance de ces lois dans le paysage politique et social national».
Lors de son intervention, Nasri a présenté le parcours des discussions tenues lors des réunions du groupe, ainsi que le nombre d’associations reçues, précisant que la Commission «avait apporté des modifications à 60% du texte du projet, ainsi que des recommandations qui seront soumises au président de l’Assemblée pour être présentées au président de la République», soulignant que cet effort reflète «la volonté de renforcer la démocratie participative et d’impliquer la société civile dans le processus de décision».
De son côté, El Hadj Cheikh a indiqué que la Commission «avait proposé 67 amendements, incluant des suppressions et ajouts de plusieurs articles, en mettant l’accent sur l’éthique de la vie politique et l’intégration de la numérisation».
Le Commission a également proposé «trois mécanismes de financement des partis, ainsi que des modifications de certaines sanctions et l’octroi d’une plus grande autonomie aux partis dans leurs statuts internes», ajoutant que toutes «ces modifications visent à renforcer la transparence et la démocratie participative».