Du 24 au 27 janvier, la 1re édition du Festival de littérature africaine de Sharjah se déroulera sous le thème «Le conte de l’Afrique». Cet événement, organisé par l’Autorité du livre de Sharjah, réunira une vingtaine d’auteurs et romanciers africains parmi lesquels plusieurs lauréats du prix Nobel de littérature.
Son objectif principal est «de renforcer les échanges culturels entre l’Afrique et le monde arabe» tout en célébrant le patrimoine littéraire africain et en favorisant un «dialogue constructif» entre écrivains, intellectuels, artistes et public.
Les organisateurs soulignent que ce festival représente «une occasion unique d’encourager l’acquisition de nouvelles connaissances et de tisser des liens culturels entre le monde arabe et l’Afrique dans un cadre qui valorise la créativité et la diversité». Le programme du festival inclura des conférences littéraires, des ateliers pour enfants, des spectacles musicaux et des ateliers de cuisine africaine, renforçant ainsi les interactions entre les sociétés émiratie et africaine.
Parmi les invités de marque, deux lauréats du prix Nobel de littérature, le Tanzanien Abdulrazak Gurnah et le Nigérian Wole Soyinka, et des écrivains émiratis renommés. Ces personnalités mettront en lumière l’impact de la littérature et de l’art africains dans l’enrichissement du paysage culturel mondial.
Sheikha Bodour Al Qasimi, présidente du conseil d’administration de l’Autorité du livre de Sharjah, a précisé que ce festival illustre le pouvoir de la littérature pour créer des ponts entre les continents et révéler des vérités humaines communes.
«En célébrant l’héritage immortel des romans africains, nous transcendons les clivages culturels et honorons la créativité illimitée qui définit notre patrimoine collectif», a-t-elle souligné. Elle a également insisté sur le fait que cet événement «ouvre de nouveaux canaux d’échange culturel, contribuant ainsi à une meilleure compréhension mutuelle entre l’Afrique et le monde arabe».
Pour sa part, Ahmed Bin Rakkad Al Ameri, président-directeur général de l’Instance de Sharjah pour le livre, a indiqué que l’organisation de cette première édition témoigne de l’engagement de l’instance à «renforcer les échanges culturels internationaux en mettant en lumière la littérature des nations africaines, un patrimoine profondément enraciné dans la mémoire collective de l’humanité».
Il a souligné que le festival vise, en outre, «à promouvoir l’échange d’expertises entre écrivains, éditeurs, chercheurs et public, enrichissant ainsi les connaissances sur la littérature africaine et ouvrant la voie à un nouveau modèle de relations culturelles fondées sur la reconnaissance et la valorisation du patrimoine créatif».