La légende de la boxe algérienne Abdelkader Ould Makhloufi s’éteint à l’âge de 80 ans, laissant derrière lui un héritage inestimable. Cette disparition marque la fin d’une époque pour le sport national, tant son influence a été immense, non seulement en Algérie, mais aussi sur le continent africain et dans le monde arabe.
Suite à cette perte, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, ses sincères condoléances à la famille de défunt. «Allah Tout-Puissant a rappelé auprès de Lui le regretté boxeur Ould Makhloufi Abdelkader, qui a inscrit son nom dans les annales du sport algérien comme d’un immense champion aux multiples titres nationaux et continentaux, en tant que boxeur qui s’est illustré par ses performances dans les compétitions internationales, mais aussi comme entraîneur à la tête de la sélection nationale de boxe», lit-on dans le message de condoléances.
«En cette douloureuse épreuve, où nous faisons nos adieux, avec émotion et tristesse, à une légende du noble art au grand palmarès, je vous adresse, ainsi qu’aux sportifs algériens, mes sincères condoléances, vous assurant de ma profonde compassion et priant Allah Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis. A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons», a ajouté le président de la République.
Considéré comme le plus grand boxeur que l’Algérie ait produit, Ould Makhloufi a dominé la scène sportive dès les premières années post-indépendance, inscrivant son nom en lettres d’or dans l’histoire de la boxe. Il est devenu champion d’Afrique professionnel entre 1973 et 1977, avant d’atteindre l’apogée en 1975 en décrochant le titre de vice-champion du monde sous l’égide du World Boxing Council (WBC). Après avoir marqué la boxe de son empreinte, il a consacré sa carrière à transmettre son savoir en entraînant l’équipe nationale de 1979 à 1983. Son impact dépasse largement les frontières du ring, car il a été un modèle de persévérance et de dévouement, inspirant plusieurs générations d’athlètes.