Le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a présidé, mardi, une réunion de coordination pour suivre l’exécution du plan d’action concernant le développement des moyens de paiement électronique (e-paiement) et la modernisation des services bancaires, selon un communiqué du ministère.
Cette réunion, tenue au siège du ministère, a réuni les directeurs généraux des banques publiques, les responsables de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (SATIM), du groupement GIE Monétique, de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) et de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) et les directeurs généraux du ministère. Selon la même source, celle-ci s’inscrit dans la continuité des réunions consultatives régulières que le ministre tient périodiquement avec les institutions du secteur bancaire et financier dans le cadre de la mise en place d’une gouvernance renouvelée du secteur financier et pour garantir un suivi périodique des engagements pris par les autorités concernées en matière de numérisation des services bancaires, en particulier le développement du paiement électronique.
Dans son intervention, le ministre a souligné que ces réunions consultatives «se concentrent sur la définition des priorités et la proposition de solutions visant à mettre en place une gestion axée sur la performance et les résultats». Il a précisé qu’elles «s’élargiront pour inclure toutes les parties prenantes concernées afin de contribuer à la dynamique globale des réformes majeures inscrites dans le programme du président de la République, notamment que l’année 2025 sera axée sur la performance économique en tant qu’année clé pour l’Algérie».
2025, une année dédiée à l’utilisation généralisée des outils de e-paiement
A cet égard, Faïd a insisté sur «la nécessité d’améliorer les ressources en mobilisant toutes les voies possibles et de relever les défis imposés par le marché informel en élargissant la portée de l’inclusion économique et financière», ajoutant que «l’année 2025 sera une année dédiée à l’utilisation généralisée des outils du e-paiement et à l’intensification de la collecte bancaire des économies placées en dehors du secteur formel».
Cette approche est inscrite dans la loi de finances 2025, dont les dispositions législatives visent à «encourager l’utilisation des moyens de paiement non monétaires, rendant la fourniture de moyens de paiement modernes obligatoire pour les consommateurs, en plus des incitations fiscales pour les parties concernées».
Les orientations du ministre ont abordé plusieurs axes fondamentaux, «tels que l’amélioration des services fournis, en particulier en ce qui concerne l’accueil des clients, la diversification de la gamme des produits et des services bancaires proposés, l’accompagnement des investisseurs, la fourniture de conseils et l’amélioration et le renforcement de la qualité des portefeuilles et leur expansion». Il a également été question de «la mise en œuvre de projets de développement et de modernisation des systèmes d’information et de la généralisation de la numérisation des opérations».
Trouver rapidement des solutions aux diverses problématiques soulevées
Lors de la réunion, une présentation a été faite par les représentants de la direction générale du Trésor et de la comptabilité sur la mise en œuvre de la feuille de route institutionnelle pour le développement du e-paiement.
La société SATIM a présenté un état des lieux des actions réalisées dans le domaine du paiement instantané via téléphone mobile (Switch Mobile). Elle a abordé également son processus d’adhésion aux réseaux internationaux Visa et MasterCard, tandis que l’ABEF a présenté une situation concernant la disponibilité des cartes de e-paiement interbancaires (CIB).
Le ministre des Finances a mis l’accent sur «l’importance de trouver rapidement des solutions aux diverses problématiques soulevées et de faire preuve de responsabilité», en insistant sur la «nécessité de mener à bien les projets dans les délais impartis et de relever tous les défis afin d’atteindre les objectifs fixés, d’améliorer la gouvernance à tous les niveaux, de stimuler les investissements et de collecter les ressources financières et fiscales».
La réunion s’est terminée par un ensemble de recommandations visant à «développer et moderniser les moyens du e-paiement et à promouvoir l’inclusion financière», est-il conclu dans le communiqué.