Ce lundi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a assisté à la cérémonie de remise du prix de la meilleure thèse de doctorat africaine en droit constitutionnel, organisée par le Secrétariat général permanent de la Conférence des Juridictions constitutionnelles africaines (CJCA), à la Cour constitutionnelle.
Le prix a été attribué à Zahra Kilali, de l’Université Oran 2. Ce prix témoigne de la qualité du système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique en Algérie et de ses contributions au niveau continental.
Cet événement important a également été l’occasion de signer une convention-cadre entre la Cour constitutionnelle, représentée par Omar Belhadj, et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), représenté par Kamel Baddari.
L’accord vise à «promouvoir les relations» entre les deux parties en établissant des communications entre la Cour constitutionnelle, diverses institutions universitaires, des centres de recherche, des universitaires et des experts, ainsi qu’à «encourager et développer les recherches collectives et individuelles dans le domaine du droit constitutionnel». Les axes de coopération bilatérale se concentrent sur le droit et la jurisprudence constitutionnels, l’État de droit et la protection des droits de l’homme.
À l’occasion, Belhadj a précisé que la Cour constitutionnelle, à travers cette convention, «ouvre des perspectives pour le développement des compétences et des capacités d’analyse appliquée des étudiants, chercheurs et enseignants, via des visites de terrain, des rencontres scientifiques et des échanges avec les membres et cadres de la Cour constitutionnelle».
Il a ajouté que l’université algérienne, à travers cette convention, «contribue au développement de la recherche scientifique en droit et jurisprudence constitutionnels, en tant que réservoir de compétences hautement qualifiées».