La ville d’Oran accueillera les travaux de la 11e session de Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, les 1er et 2 décembre prochain indique un communiqué de ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
Ce séminaire, qui est devenu une plateforme essentielle de réflexion et de débat sur les questions de paix et de sécurité sur le Continent africain, a été lancé à l’initiative de l’Algérie en 2013. Depuis, il s’est imposé «comme un espace clé pour la coordination entre les trois membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU (A3) et les membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), dans le but de défendre les positions africaines communes et de promouvoir une diplomatie africaine unifiée et influente», précise le communiqué.
Cette session verra la participation des membres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, des membres africains actuels et entrants du Conseil de sécurité, ainsi que de la République coopérative de Guyane, représentant l’Amérique latine et les Caraïbes dans le cadre de l’initiative (A3+1), en plus de la Commission de l’Union africaine, de l’ONU, des amis et des partenaires de séminaire.
«L’Algérie joue un double rôle lors de cette session, en tant qu’hôte et initiatrice de séminaire, et en tant que membre du groupe africain des trois (A3) au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025», ajoute le document, notant que cet évènement «reflète l’engagement ferme de l’Algérie à renforcer la coopération africaine et à trouver des solutions africaines aux défis du Continent, offrant ainsi l’opportunité de consolider les efforts visant à renforcer le bloc africain au sein des institutions internationales multilatérales».
La 11e session abordera plusieurs sujets stratégiques majeurs, dont le renforcement de la coordination entre le Conseil de paix et de sécurité de l’UA et les membres africains du Conseil de sécurité pour faire entendre la voix de l’Afrique au sein de cette instance et défendre efficacement les positions africaines communes sur les questions de paix et de sécurité».
Ainsi, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, par le renforcement des capacités complémentaires des États africains pour faire face à ces défis, en mettant l’accent sur «le rôle du Centre de l’Union africain pour la lutte contre le terrorisme (AUCTC), à l’occasion du 20e anniversaire de sa création», et des discussion sur la mise en œuvre du «Charte de l’avenir» adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en septembre dernier, notamment en ce qui concerne la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU et la mise en œuvre de la résolution 2719 du Conseil de sécurité sur le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine.
Le Séminaire d’Oran, institutionnalisée à travers le projet «Processus d’Oran», constitue une «plateforme stratégique pour renforcer la coopération africaine». Il offre «une feuille de route pour les diplomaties africaines, soutenant les efforts du Continent pour parvenir à la paix et à la stabilité et accroître sa présence active dans la prise de décision internationale».
À travers cette session, «l’Algérie réaffirme son engagement à garantir l’écoute de la voix de l’Afrique sur la scène internationale, en œuvrant pour renforcer la solidarité africaine face aux défis communs, fidèle à la vision des pères fondateurs pour l’unité et la prospérité du Continent», conclut le communiqué.