Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, a reçu, mardi dernier au siège du ministère, l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte en Algérie, Mokhtar Gamil Tawfik Warida, à sa demande, accompagné d’une délégation de responsables de la société Arab Contractors.
Selon le communiqué du ministère, cette rencontre, à laquelle ont assisté les cadres centraux du secteur et les directeurs généraux de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) et du Groupe de construction ferroviaire (GCF), s’inscrit dans le cadre de la visite du président de la République à la République arabe d’Egypte à la fin du mois d’octobre dernier. Elle a permis de «réaffirmer l’importance de l’échange d’expériences et de compétences entre les deux pays, notamment en ce qui concerne le développement des infrastructures de base».
Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé «leur fierté du niveau des relations historiques et solides entre les deux pays et leur volonté d’élargir la coopération dans le secteur des travaux publics et des infrastructures de base». Les discussions ont permis de «dresser un état des lieux des relations bilatérales dans ce domaine et d’identifier les mécanismes permettant de les promouvoir et de les renforcer».
En cette occasion, le ministre a présenté l’expérience de l’Algérie dans la réalisation des infrastructures et des équipements de base, en particulier dans le secteur ferroviaire, à travers la mise en œuvre du programme national d’investissement dans les infrastructures ferroviaires et de transport urbain, ainsi que l’expertise acquise dans l’exécution de projets dans ces deux domaines.
De son côté, l’ambassadeur égyptien a salué «l’expérience algérienne dans la réalisation de grands projets structurels et d’infrastructures», notamment le développement du réseau ferroviaire et du transport urbain. Il a exprimé «le désir des entreprises égyptiennes, notamment Arab Contractors, de participer aux investissements dans ce programme», en soulignant «l’importance de développer ce partenariat en créant un groupe de sociétés de réalisation algéro-égyptiennes pour décrocher des transactions et réaliser des projets communs dans le domaine des infrastructures de base en dehors des deux pays».
Enfin, les deux parties ont convenu de «l’importance de promouvoir les perspectives de coopération pour la prochaine phase, de renforcer les investissements communs et de construire des partenariats économiques bilatéraux dans les domaines mentionnés à la lumière des compétences et des capacités exceptionnelles dont disposent les deux pays». Il a, de plus, été convenu d’«échanger des expériences et des savoir-faire, en particulier dans la réalisation de projets ferroviaires et de transport urbain, et de travailler à la formation d’ingénieurs et de cadres dans ces deux secteurs par le biais d’échanges de visites entre les parties concernées».