Le 15 juillet est plus qu’une simple date, sur le calendrier. Pour l’Algérie, c’est un rappel de l’importance cruciale de la jeunesse, dans la construction d’un avenir, prospère et durable. En investissant dans le développement des compétences des jeunes, l’Algérie se donne les moyens, de relever les défis de demain et de saisir les opportunités, d’une économie mondiale en constante évolution.
En cette date, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale des compétences des jeunes, une initiative de l’Assemblée générale des Nations-Unies, visant à souligner l’importance du développement des compétences des jeunes, pour leur autonomisation, et leur insertion professionnelle.
En Algérie, la jeunesse constitue une priorité stratégique, et le développement de ses compétences, est considéré comme un élément essentiel, pour le futur du pays. L’Algérie, avec une population majoritairement jeune, reconnaît l’importance d’investir dans ses jeunes, pour assurer un développement, durable et inclusif. Selon les statistiques, plus de 65 % de la population algérienne, a moins de 35 ans. Cette dynamique démographique représente, à la fois, un défi et une opportunité, pour le pays. Et pour répondre aux besoins de cette jeune population, l’Algérie a mis en place, plusieurs initiatives et politiques, visant à améliorer ses compétences, et à faciliter son entrée, sur le marché du travail.
L’Algérie considère sa jeunesse, comme un partenaire à part entière
Interrogé à ce sujet, l’économiste Brahim Mouhouche, a d’emblée souligné que «l’Algérie considère sa jeunesse, comme un partenaire à part entière, dans le processus du développement socioéconomique, et la prise de décisions», tout en mettant en valeur, et avec la même conviction, «les efforts de l’Algérie, dans l’intégration des jeunes, dans le développement socioéconomique du pays».
Dans ce cadre, Brahim Mouhouche a mis en avant, «le climat propice en Algérie, caractérisé par la mise en place, de politiques intégrées, visant à promouvoir l’entrepreneuriat, y compris la création d’un ministère chargé de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises en 2020, et l’élaboration d’un nouveau cadre juridique, pour la profession libérale, en vue de faciliter aux jeunes, l’exercice des activités économiques, dans les domaines de l’économie de la connaissance, de l’innovation et de la numérisation».
Plus précis, notre interlocuteur a cité, entre autres, «la création de l’Agence nationale de l’auto-entrepreneur (ANAE), du Fonds national de soutien des startups, et d’un réseau d’incubateurs, pour les jeunes porteurs de projets, dans les Universités à travers tout le territoire national».
Des mesures pour renforcer la participation des jeunes, à la prise de décisions
«Les pouvoirs publics œuvrent constamment, à créer un environnement, favorable à l’investissement, et à réunir les conditions adéquates, pour réaliser une croissance, forte et novatrice, avec un taux d’emploi élevé», a-t-il souligné.
Pour ce qui est du volet politique, notre économiste a fait savoir, que «l’Etat a pris des mesures, pour renforcer la participation des jeunes, à la prise de décisions dont l’abaissement de l’âge légal, pour se porter candidat aux élections législatives, de 28 à 25 ans en 2021, la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), en 2022 et de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), en tant qu’espaces de jeunes, par excellence», tout en soulignant, «l’attachement de l’Algérie, à soutenir la participation des jeunes, dans tous les domaines».
En outre, notre interlocuteur a, également, insisté sur «l’importance du facteur économique, pour la promotion des jeunes, en tant que partenaires dans la réalisation du développement», et appelé «tout un chacun, à participer à la réalisation d’un développement, qui se base sur la gestion souveraine, des ressources du pays».
Multiples actions menées à l’endroit des jeunes, pour les rendre aptes à faire face, aux enjeux de l’avenir
Pour sa part, le pédagogue Meziane Meriane, reste persuadé, que «la jeunesse est une catégorie sociale, vivante et très utile, pour la société algérienne. Elle représente pour le pays, une grande force démographique, et une classe à haut potentiel économique. Cela, les politiques l’ont assez vite compris. C’est pourquoi, de multiples actions sont menées, à l’endroit des jeunes dans le but de les rendre aptes, à faire face aux enjeux de l’avenir».
C’est pourquoi, selon notre interlocuteur, «cette option n’a pas tardé, à porter ses fruits ; depuis quelques décennies, le pays s’illustre parfaitement, sur l’échiquier international, en termes de formation des jeunes». «Aujourd’hui, l’Algérie peut s’enorgueillir, de disposer d’une jeunesse, capable de conduire sa transition économique, vers un modèle de développement», a-t-il estimé.
Sur le plan de l’éducation, un segment stratégique pour l’épanouissement de la jeunesse, notre interlocuteur n’a pas manqué de préciser, que «consciente que son avenir ne passera que par elle, l’Algérie a vite fait de revoir son système éducatif, dans le but de contribuer à la formation d’un capital humain, capable de s’adapter aux progrès des temps modernes».
«La scolarisation reste une valeur très ancrée, socialement. Aux yeux des jeunes, l’école est devenue, une Institution sacrée, celle qui mène à une réussite sociale, ce qui a permis notamment, de repousser les frontières de l’illettrisme qui, dans les années 1960, était estimé à environ 85 %. En instaurant l’instruction gratuite et obligatoire, cela a fait bondir, le taux d’alphabétisation».
La jeunesse, un important atout pour le développement du pays
En quelques mots, a-t-il tenu à préciser, «la jeunesse algérienne est un important atout, pour le développement de l’Algérie. Prenant une part active dans la population, elle est résolument tournée, vers les progrès. On peut alors, et à juste titre, dire que la jeunesse algérienne représente une richesse qui, sans doute, pourra porter le pays, vers un avenir radieux».
Par ailleurs, le pédagogue Meziane Meriane a tenu à souligner, que «la jeunesse algérienne est consciente, des questions décisives de l’heure, et constitue un prolongement de la jeunesse d’hier, qui a déclenché la Révolution avec fierté, amour, respect et reconnaissance au pays. Aujourd’hui, la jeunesse algérienne est consciente, des questions décisives de l’heure, et place sa totale confiance, en les Institutions de l’Etat».
«La jeunesse algérienne doit être fière aujourd’hui, des réalisations accomplies durant la glorieuse guerre de libération, une guerre parmi les plus importantes révolutions, au niveau mondial, en s’inspirant de ses valeurs et hauts faits, et en tirant les enseignements et les leçons», a-t-il souligné, en guise de conclusion.