Plus de 800.000 candidats, répartis sur 2.967 centres d’examen au niveau national, passeront dès lundi, les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), de la session de juin 2024.
Selon les données du ministère de l’Éducation nationale, quelque 800.061 candidats (383.084 garçons et 416.977 filles), sont attendus à ces épreuves, dont 788.705 candidats scolarisés, et 11.356 candidats libres.
En outre, 1 356 candidats aux besoins spécifiques sont concernés par cet examen, dont 179 candidats, souffrant du spectre autistique, 104 ayant de légères difficultés mentales, 7 souffrant de trisomie, en plus de 233 candidats souffrant de troubles visuels, 395 d’entre eux, aux difficultés motrices et 429 personnes, ont des troubles de l’audition. Concernant les autres catégories, 552 candidats proviennent de l’école des cadets de la Nation, et 5.003 candidats, des centres de rééducation.
Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, avait confirmé à ce sujet, que «toutes les mesures d’organisation, humaine et matérielle, sont réunies pour assurer le bon déroulement des examens scolaires nationaux», notamment «la mise en place, d’un dispositif de contrôle, à plusieurs niveaux, pour assurer le plus haut degré de rigueur et de réussite».
Abdelhakim Belabed a, dans ce sens, réitéré que les sujets d’examen, ont été préparés de manière à les rendre accessibles aux candidats, qui ont suivi régulièrement leurs études, jusqu’à la fin du troisième semestre de l’année scolaire, ajoutant que «ces sujets figureront, parmi les leçons que les élèves ont reçu, de manière présentielle».
Parmi les procédures organisationnelles suivies cette année, comme les années précédentes, figure l’octroi au candidat, de deux matières optionnelles, dans chaque matière dans laquelle il est examiné, et les portes des centres de procédure, seront ouvertes, au moins une heure avant le début de l’épreuve.
Entre autres procédures d’organisation, il est interdit, d’apporter tout appareil de communication, de quelque nature que ce soit, car une salle sera désignée, pour déposer toutes les affaires personnelles, et les candidats devront respecter ces dispositions.
Parmi les mesures adoptées, le choix d’établissements remplissant toutes les conditions propices, pour l’accueil des candidats, notamment les climatiseurs, pour les centres dans le Sud et dans les wilayas de l’intérieur.
Gare aux tricheurs !
Il convient de noter, que les autorités algériennes ont mis en place, des mesures rigoureuses, pour lutter contre la triche, aux examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM), et du Baccalauréat, afin de préserver leur crédibilité et leur régularité.
Le Procureur général adjoint près la Cour d’Alger, Larabi Tahar, avait indiqué, que les pouvoirs publics ont adopté, «une politique coercitive sévère, pour lutter contre la triche à ces examens, grâce à la coordination, entre le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Justice et les Institutions sécuritaires, y compris la Gendarmerie et la Sûreté nationales».
Larabi avait exhorté tous les acteurs, à faire preuve de responsabilité, pour «assurer le succès et la sérénité des examens», appelant les citoyens et les associations de parents d’élèves, à «signaler tout comportement suspect, aux autorités compétentes».