L’Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), a organisé, ce mardi à Alger, la première Journée nationale «Les femmes et les sciences», qui vise à distinguer, de manière périodique, les femmes qui ont brillé, dans les domaines scientifiques et technologiques.
À cette occasion, le président de l’Académie, Hichem Karra, a souligné que cette journée de reconnaissance, était dédiée «aux femmes ayant eu un impact majeur, dans divers domaines de connaissance», notant que cela constituait, «une reconnaissance, de toutes les femmes qui ont contribué au progrès scientifique et technologique, de l’Algérie».
Le porte-parole a considéré, que la politique de promotion de la femme, «est clairement affirmée, par le dixième engagement du président de la République, qui se matérialise sur le terrain, à travers le rôle central, accordé à la femme dans le développement national, en contribuant à la relance économique, et en la protégeant contre toutes les formes de violence, à travers un cadre législatif, élaboré conformément aux constants nationaux et aux engagements internationaux, de l’Algérie».
Le président de l’Assemblée populaire nationale salue, le rôle crucial de la femme
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, dans un discours lu en son nom par la députée Farida Illimi, a affirmé que «la femme, est un pilier du développement civilisationnel, sur lequel la société compte, pour atteindre ses objectifs».
Il a ajouté, que l’Académie algérienne des sciences et technologies «a renforcé cette orientation, grâce à ses capacités féminines, reconnues pour leur excellence», saluant à cet égard, «le soutien du président de la République, à la femme», en mettant en avant, «son rôle actif», à travers les âges et les générations, en tant que «combattante révolutionnaire, face au colonialisme, porteuse de valeurs, travailleuse et responsable».
La ministre Krikou souligne les avancées et les initiatives, en faveur des femmes algériennes
De son côté, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Khaouthar Krikou, a abordé «les principaux acquis réalisés par la femme algérienne, dans le domaine scientifique et technologique», d’autant plus, que «le président de la République accorde, une grande importance, au soutien de l’engagement des femmes, dans tous les domaines», affirmant que son secteur, «suit tout ce qui concerne le soutien de l’engagement des femmes, dans tous les domaines, sur la base de la connaissance».
Dans le volet économique, la ministre a souligné «l’engouement des jeunes porteuses de projets, dans le domaine de l’entrepreneuriat et des startups». Elle a rappelé, que «62% des diplômés de l’Université, sont des femmes». En plus de cela, elle a mentionné, le programme national, lancé en 2021, visant à favoriser l’insertion sociale et économique, des femmes vivant en milieu rural. Dans le cadre de cette initiative, la ministre Krikou a souligné, que «227 549 femmes rurales ont bénéficié, de formations professionnelles». En outre, elle a noté, que «21 612 enquêtes sociales ont été menées, auprès des femmes rurales, afin de les intégrer davantage, dans la production nationale, avec un nombre total, de 137 849 femmes artisanes, identifiées». «Ces actions ont abouti, à la création de 84 993 emplois», ajouta-t-elle.
À noter, l’AAST a honoré à cette occasion, quatre personnalités féminines, qui ont brillé dans le domaine scientifique, symbolisant ainsi, toutes les femmes dévouées au savoir, pour contribuer au progrès sociétal. Parmi elles, figurent la Professeure Yasmine Belkaïd, directrice générale de l’Institut Pasteur de Paris, la Professeure Rabéa Séridji, ancienne directrice de l’Institut des sciences de la nature, à l’Université de Bab Ezzouar, la regrettée martyre Hassiba Ben Bouali, ainsi que feu, la Professeure Zahia Chentouf Mentouri, ancienne ministre de la Santé et directrice de l’Agence nationale pour le développement de la recherche en santé.
Il convient de noter, que cette cérémonie de reconnaissance, a été assistée par le Conseiller du président de la République, chargé des organisations non gouvernementales, et des droits de l’Homme, Hamid Lounaouci, ainsi que par le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, et des représentants d’organes consultatifs et de parlementaires.