La capacité d’accueil actuelle, des établissements hôteliers en Algérie, est de 148 280 lits, mais cette capacité reste insuffisante, pour répondre à la demande, surtout pendant la saison estivale. Dans le cadre d’une amélioration envisagée, le chef de cabinet du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelhamid Sarghini, a annoncé lors du Forum d’El Moudjahid, qu’«ils prévoient d’atteindre entre 150 000 et 200 000 lits, d’ici 2030. Des mesures concrètes ont été envisagées, notamment la levée prévue en 2023, de toutes les contraintes liées à 21 projets, totalisant 8 000 lits, ainsi que 56 autres projets en 2022, comprenant 6 000 lits».
Abdelhamid Sarghini a souligné «les efforts de réhabilitation et de modernisation des établissements hôteliers publics hors service», tout en notant que «des opérateurs privés livrent entre 50 et 60 hôtels par an, soit 6 000 à 7 000 lits, dépassant la moyenne mondiale, de 3 000 à 4 000 lits par an». Néanmoins, malgré ces progrès, «des obstacles persistent». «Un manque de professionnels qualifiés, pour la gestion et le management, ainsi qu’une visibilité limitée de la destination Algérie, sur la scène nationale et internationale, représentent des défis majeurs»,
Sarghini a souligné «la nécessité d’une stratégie nationale complète, impliquant un diagnostic approfondi des lacunes, et la recherche de solutions». Il a également mis en avant, «l’importance de clarifier le positionnement de l’Algérie sur la carte touristique mondiale, pour attirer les touristes étrangers».
Abdelouhad Boulefkhad, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie et du tourisme (FNHT), a souligné le rôle de son organisation, dans le soutien du programme présidentiel pour le secteur. Il a évoqué les démarches entreprises dans les 58 wilayas, pour comprendre les défis des opérateurs, notamment les obstacles bureaucratiques. En ce qui concerne le nouveau code des investissements, Boulefkhad a mis en avant, les facilitations qu’il offre, tout en plaidant pour «un allongement des délais de remboursement des crédits, une demande qu’il considère urgente, en attendant une décision favorable».