Après une semaine d’intenses activités théâtrales et d’hommages rendus à des personnalités du 4e art, surtout au peuple palestinien, victime d’atrocités barbares perpétrées par l’entité sioniste, le rideau est tombé vendredi soir sur cette manifestation culturelle qui a vu pas moins de 12 pièces, dont 6 étrangères et autant de pièces nationales, figurer au programme de ce festival.
De l’avis de tous, ce fut un grand succès, et cela a pu être vérifié par la venue en force du public afin d’assister à tous les spectacles pour passer un bon moment culturel.
Coté programmation, il est utile de souligner que, de l’ensemble des représentations, quelques-unes ont été qualifiées de véritables «pépites de création» à l’instar de «Leflouka» (la barque) du théâtre de Skikda (Algérie), qui déroulée sur les planches deux fois, en «in» et en «off», en raison de son succès, ou encore de la pièce «Académie du rire» de la Syrie, jugée «absolument enchanteresse». Ce spectacle syrien, d’une puissance textuelle et d’un humour rare, a, en effet, enchanté le public, amené à plonger dans l’univers furieux de la bureaucratie. Servie par un duo de comédiens hors pair par sa dérision et son humour, la pièce a déchaîné des tempêtes de rire à maintes reprises.
Le festival a valu aussi par les masters class organisées et qui ont permis à une cinquantaine de jeunes amateurs de profiter d’une formation pratique sur l’écriture scénique et l’interprétation.
Des séances de contes pour enfants, étendues à nombre d’établissements scolaires, notamment dans les communes qui ont connu des incendies de forêts l’été dernier, étaient également au programme du festival».
Aussi la cérémonie de clôture a fait l’effet d’un moment poignant marqué par un hommage rendu à deux figures du théâtre national, Mouhoub Latrèche, du théâtre de Béjaïa, et Fatiha Soltane en reconnaissance des services rendus à la scène et pour leur brillante carrière, en général.
L’occasion a été aussi saisie pour exprimer la solidarité de tous envers le peuple palestinien. En effet, l’expression de cette solidarité a été manifestée de vive voix à une représentation de l’ambassade de Palestine à Alger. Aussi, tout le comité d’organisation du festival y a tenu individuellement à exprimer son horreur et son affliction, à l’instar de Fatiha Soltane, qui a littéralement fondu en larmes.