Le moudjahid Mohand Akli Benyounes a été unanimement reconduit, ce samedi, à la tête de l’Association des moudjahidine de la Fédération du Front de libération nationale (FLN) en France 1954-1962, Wilaya 7, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire. La réunion a rassemblé les responsables délégués de l’Association, venant des wilayas du pays et de la communauté algérienne en France.
En effet, la confiance a été renouvelée au moudjahid Mohand Akli Benyounes en qualité de président de l’Association nationale des moudjahidine de la Fédération France 1954-1962 (septième mandat) pour un nouveau mandat, lors des travaux de son Assemblée Générale.
Dans un discours lu en son nom par le membre de l’Association, Amar Lounis, Mohand Akli Benyounes a déclaré que «l’association œuvre à perpétuer la mémoire des martyrs tombés en France afin de libérer le pays du joug du colonialisme».
Il a souligné que «ces moudjahidine ont su transférer la révolution sur le territoire de l’ennemi, puisqu’ils ont mené tout au long du mois d’août 1958 des attaques contre diverses institutions stratégiques en France, à l’instar de l’attaque contre une usine d’armements à Paris».
Et d’ajouter que «l’objectif principal assigné à l’Association est de préserver la mémoire, l’unité et la souveraineté du pays».
Pour rappel, pendant la guerre d’Algérie, le FLN a ouvert en France un second front. Contrôlant peu à peu les 300 000 Algériens de l’immigration, «la 7e wilaya» a mis en place une organisation politico-militaire d’une redoutable efficacité. En réalité, une véritable administration parallèle et clandestine.