La concurrence du savoir technique et technologique est très rude à l’image de la bataille pour le leadership en la matière entre la Chine et les Etats-Unis. L’Algérie veut se positionner au diapason de cette course pour pouvoir émerger à l’aune de son adhésion aux BRICS.
«On a besoin de coopérer avec la Chine dans l’économie numérique, sachant que ce pays a un très grand potentiel et est en perpétuelle émergence avec 14.000 milliards de dollars en matière d’économie numérique, d’où l’intérêt de cette coopération», a indiqué hier l’expert en numérique Djalal Benabdallah, invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne.
En regardant comment fonctionne l’écosystème numérique mondialement, le directeur de Stratégie Business et Development a indiqué que «celui de la Chine est le plus dynamique au monde à l’image des entités économiques digitalisées comme Ali Baba, Baidoo, ZTE et Huwaeï», qui ont, selon lui, «développé des technologies de pointe dans le domaine comme l’intelligence artificielle, la robotique, la 5G, la Data Center, le e-commerce, etc.».
Cette avancée, a ajouté l’invité de la Radio algérienne, a été rendue possible car «le gouvernement chinois soutient ce développement en mettant des mesures pour le développement de tout un écosystème devenu leader mondial».
À nous de suivre et de savoir comment s’en inspirer pour faire la même chose en Algérie afin de développer notre propre écosystème dans le domaine des technologies et de la digitalisation, a-t-il suggéré. Pour ce faire, l’expert propose d’«asseoir un système de compétences pour assurer le transfert technologique (depuis la Chine) et mettre en place des aides gouvernementales tout en encadrant ce système par une régulation qui s’adapte à la réalité du terrain».