Dans le cadre de la concrétisation des projets structurés et d’une poursuite de la série de rencontres consacrées au suivi du projet d’exploitation de la mine de zinc et de plomb située entre les communes d’Amizour et de Thala Hamza, le wali de Béjaïa a présidé une séance de travail, a indiqué le wali dans un communiqué.
La réunion a été organisée pour préparer des séminaires et des réunions au niveau de la wilaya de Béjaïa par les cadres du secteur minier et par l’entreprise en charge de la mise en œuvre et de l’exploitation du projet, avec toutes les parties concernées, notamment les élus locaux, les représentants de la société civile, les professeurs, les chercheurs, les économistes et les associations locales.
Lors de son intervention, le directeur général de l’Entreprise nationale des produits miniers non ferreux et des matériaux utiles a évoqué «l’importance économique de ce projet structurant» et indiqué que «toutes les démarches administratives liées au projet, notamment celles liées au volet environnemental, ont été accomplies». Il a ajouté que des travaux sont «en cours pour répondre aux exigences restantes de ce projet et salué les actions de sensibilisation continues initiées par le wali à travers ses sorties sur le terrain et ses réunions de proximité avec les habitants des communes d’Amizour et de Tala Hamza».
Pour sa part, le président-directeur général de la Société algérienne des activités minières a souligné «les nombreux effets positifs attendus de la concrétisation de ce projet pour l’économie nationale et le développement économique de la région», expliquant qu’«il conduira à la création de nombreux postes d’emploi et des possibilités de formation dans ce domaine».
D’après lui, la concrétisation du projet se fera conformément à une étude de faisabilité et aux règles stipulées dans les exigences liées à la protection et à la sécurité de l’environnement. Il a ajouté que ce projet, «pilier du développement durable, préservera l’environnement dans la région et s’appuiera sur l’expérience de l’entreprise dans l’utilisation des dernières technologies dans le domaine de l’exploitation minière».
Le même responsable a annoncé «la mise en place d’une cellule composée de cadres du ministère de l’Energie et des Mines, de professeurs d’université, dont celle de Béjaïa, et de chercheurs dans les domaines des activités minières, de l’environnement et de la santé».
Cette composante entreprendra ultérieurement l’organisation d’une série de séminaires et de réunions avec toutes les parties concernées, notamment les élus locaux et les représentants de la société civile. Des séances d’information seront organisées à travers divers médias et les réseaux sociaux afin d’expliquer tous les aspects de ce projet d’exploitation de la mine de zinc et de plomb. «Des spécialistes et cadres du ministère répondront à toutes les préoccupations soulevées», a conclu la même source.