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«Cette maladie a été définitivement bannie de l’Algérie», rassurent les spécialistes

Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
avril 25, 2023
in Dossier, National, société-santé
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La Journée mondiale de lutte contre le paludisme est organisée tous les ans le 25 avril. Instituée par les Etats membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la santé 2007, cette journée est une occasion de rappeler la nécessité d’un engagement politique et scientifique durable, associé à des moyens financiers, en faveur de la prévention de la lutte contre le paludisme.

Si des progrès ont été faits au cours de ces dernières décennies pour réduire son incidence et la mortalité et pour améliorer la prise en charge, le paludisme touche encore des millions de personnes. Comme le souligne l’OMS, 247 millions de cas de paludisme ont été rapportés dans le monde en 2022 et le nombre estimé de décès imputables à cette maladie s’est élevé à 619.000 cette année-là.

Le paludisme, contracté par la piqûre d’un moustique infecté, demeure l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Selon les statistiques publiées par l’OMS, en 2017, 219 millions de cas ont été signalés et plus de 440.000 personnes sont mortes. Environ 60 % des décès concernent des enfants âgés de moins de cinq ans et plus de 90 % des victimes sont recensées en Afrique, en particulier en Afrique subsaharienne.

«En 2022, l’EPH de Tamanrasset a reçu, à lui seul, plus de 868 cas, tous importés»

Contacté par nos soins, le président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service du laboratoire central de l’EPH de Rouiba, le professeur Kamel Djenouhat, a été affirmatif en déclarant que «l’une des maladies potentiellement dangereuses du monde, particulièrement en Afrique, le paludisme, a été définitivement bannie de l’Algérie. C’est l’OMS qui a donné l’information. En effet sur la base des données statistiques, l’institution des Nations unies spécialisée dans la santé affirme n’avoir enregistré aucun cas de paludisme depuis trois ans dans le pays». «Cela est dû notamment à une forte participation du gouvernement algérien qui n’a pas hésité à mettre les moyens nécessaires pour vaincre la maladie», a-t-il indiqué. «Pendant les 14 jours du début de l’année 2023, il a été enregistré  plus de 20 cas de paludisme qui viennent tous du Niger et du Mali. En 2022, l’EPH de Tamanrasset a reçu, à lui seul, plus de 868 cas, tous importés. Heureusement nous n’avons eu que 2 décès», a-t-il ajouté.

Or, si le paludisme fait encore des ravages dans certains pays du Sahel, notre interlocuteur a tenu à rassurer que, concernant l’Algérie, «il n’y a pas de craintes car elle a déjà obtenu une certification de l’Organisation mondiale de la santé de l’élimination du paludisme. Ce qui veut dire qu’il n y a pas de cas autochtones».

Pour le Pr Djenouhat, «la prévention demeure la meilleure façon de se protéger contre ces maladies infectieuses. Pour prévenir contre ces maladies infectieuses, tout voyageur dans les pays du Sahel doit faire des consultations avant et après son voyage, ce qui accélérera le diagnostic et la prise en charge en cas d’infection». Et pour parer à toute contamination importée de ces pays là, notre interlocuteur a fait savoir que «l’Institut national de la santé publique a annoncé  la mise en service d’un observatoire régional de la santé et des maladies tropicales situé dans la wilaya de Tamanrasset». «Cette infection parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées, inquiète les professionnels et les pouvoirs publics.

Si elle est fréquente, surtout en Afrique subsaharienne où les conditions, environnementales, climatiques et socioéconomiques sont favorables à sa transmission, elle se répand largement dans le sud du pays sous l’effet de la mobilité ou des mouvements migratoires», a-t-il indiqué en tentant néanmoins de rassurer concernant l’Algérie : «Depuis mai 2019, l’Algérie est exempte de cette maladie. C’est le quatrième Etat africain à être certifié par l’OMS, après l’Ile Maurice, le Lesotho et les Seychelles.» «C’est l’un des rares fléaux de santé publique qui a traversé les siècles en gardant une très forte morbidité», a ajouté le Pr Kamel Djenouhat.

«En 2022, la prise en charge médicale a concerné 868 cas importés. L’apparition de cette infection en hiver, alors qu’elle intervient pendant la saison des pluies dans la région du Sahel, soit d’août à novembre, suscite davantage l’inquiétude», a-t-il averti.

Appel à l’installation de cellules de veille pour prévenir et agir

En définitive, pour notre interlocuteur, «l’Algérie poursuivra son plan de prévention de la réintroduction du paludisme. Comme son intitulé l’indique, ce dernier vise à prévenir toute éventualité de reprise de la transmission locale et à assurer une riposte rapide et efficace». «Le but est de maintenir l’Algérie exempte de paludisme. Tout le défi est là», a-t-il conclu.

Pour sa part, le président du Conseil de l’Ordre national des médecins algériens, Dr Bekkat Berkani, a montré autant d’enthousiasme et d’assurance concernant le suivi et la prise en charge de cette maladie par les pouvoirs publics. «L’Algérie est le deuxième pays de la Région africaine de l’OMS à être officiellement reconnu comme exempt de paludisme. L’Algérie a notifié le dernier cas autochtone en 2013. L’OMS  attribue principalement le succès remporté par l’Algérie dans la lutte contre la maladie par la qualité de ses ressources humaines avec la présence de personnels de santé bien formés», a-t-il indiqué. Par ailleurs, selon notre interlocuteur, «si l’Algérie est certifiée exempte de paludisme depuis tout juste deux ans, elle fait face à l’augmentation des cas importés».

«L’Algérie a notifié le dernier cas autochtone en 2013»

Selon notre interlocuteur, «malgré un certificat d’élimination du paludisme, notre pays n’est pas exempte avec l’arrivée de migrants des pays du Sahel. Près de 3.000 cas de paludisme ont été enregistrés en 2022 sur le sol algérien». Pour notre interlocuteur, «on parle de paludisme d’importation lorsque la maladie se déclare chez un voyageur après son retour d’un pays infecté par le parasite. Les signes de ce mal apparaissent huit à trente jours après l’infection par un moustique. Cela se traduit par des épisodes de forte fièvre». «Au cours de cette période, le parasite se multiplie dans les cellules sanguines et provoque l’éclatement des globules rouges. Dans les cas les plus graves, le paludisme peut être mortel s’il n’est pas traité», a-t-il averti en ajoutant sur un ton serein : «Heureusement, la lutte contre le paludisme, qui est aussi connu sous le nom de malaria), fait toujours partie des priorités de la politique sanitaire nationale. D’où l’importance de faire preuve d’une grande vigilance à travers le renforcement des mesures de prévention, le contrôle épidémiologique et entomologique, la préparation et la riposte immédiate et efficace». «La résistance des parasites du paludisme à certains médicaments pourrait aussi rendre cette maladie très difficile à traiter», a-t-il ajouté.

Dans le même contexte, Dr  Bekkat s’est voulu affirmatif : «La lutte contre le paludisme a été et restera une priorité de la politique nationale de santé même si de grands progrès y ont été accomplis». L’obtention d’un certificat OMS est un atout supplémentaire pour renforcer les actions de surveillance et de prévention dans l’intérêt de la gestion et de la fourniture de services de santé à tous les niveaux.

Il a cité la mise en œuvre du plan national de prévention qui vise à maintenir l’Algérie à l’abri de la maladie. «Nous avons tracé trois objectifs stratégiques pour ce plan. Il s’agit de maintenir une stratégie de vigilance efficace qui permet de traiter immédiatement tout cas de paludisme importé, de mettre en œuvre des interventions spécifiques pour prévenir et contrôler le paludisme de manière intégrée avec le système de santé national et de renforcer la capacité du système d’évaluation et de gestion des risques de propagation du paludisme», a-t-il précisé.

C’est pourquoi, selon Dr Bekkat Berkani, «l’Algérie est le premier pays en Afrique à être éligible à la certification de l’élimination de cette maladie». Il a salué, dans ce cadre, «les efforts des professionnels de la santé et leur engagement dans la lutte contre la propagation de cette maladie dans la société». Il n’a pas manqué d’appeler à la nécessité «de renforcer le contrôle conformément aux nouvelles mesures, de développer le système de management de la qualité des laboratoires et d’intensifier la lutte contre les insectes vecteurs de cette maladie, y compris à travers la maîtrise de la résistance aux pesticides».

«L’Algérie a gagné la bataille contre le paludisme»

En définitive, pour le Dr Berkani, «l’Algérie a avancé à pas de géant en matière de lutte contre le paludisme, plus connu sous le nom de malaria». «Cette maladie était en Algérie, au lendemain de l’indépendance, un problème de santé publique majeur puisqu’on enregistrait 20.000 à 30.000 cas par an. Grâce au programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) mis en place en 1968, on n’enregistre aujourd’hui pas plus de 200 cas annuellement, pour la majorité des cas importés», a-t-il ajouté.

Et de tirer la sonnette d’alarme en affirmant : «Nous savons que le risque demeure à cause des effets de la mondialisation. Le problème qui se pose maintenant c’est comment consolider et maintenir ces résultats positifs». «Le paludisme, la plus fréquente des infections parasitaires observées dans le monde et transmises par les moustiques tue un enfant toutes les 30 secondes en Afrique et entre 1 et 3 millions de personnes par an, selon les estimations de l’OMS», a-t-il conclu

 

Tags: Journée mondialeOMSPaludisme
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