Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale que «l’Algérie satisfaisait, en grande partie, aux conditions d’adhésion aux BRICS », ajoutant que «l’adhésion au groupe BRICS est tributaire de conditions économiques auxquelles l’Algérie satisfait en grande partie». Il a également indiqué que «l’Algérie s’intéresse aux BRICS, en ce qu’ils constituent une puissance économique et politique».
Sur ce point, selon des économistes, «l’Algérie possède toutes les qualifications économiques nécessaires pour rejoindre le groupe BRICS». Pour l’expert en économie, Mokhtar Allali, «l’objectif d’attirer un grand nombre d’investissements étrangers et le lancement récent de grands projets par l’Algérie contribueront à son adhésion au groupe BRICS, ce qui va augmenter le degré de sa stabilité économique». De son côté, l’analyste économique Aboubaker Sellami a souligné dans une déclaration à la radio nationale «l’importance économique du groupe BRICS».
Il a souligné que «le grand potentiel de l’Algérie et le bon démarrage de son économie au cours des deux dernières années la qualifient pour rejoindre le groupe». Dans le même contexte, l’expert a passé en revue les qualifications de l’Algérie dans divers domaines, tels que le Produit national brut (PNB), sa situation stratégique, les réseaux routiers avec l’Afrique et les réseaux de canaux gaziers avec l’Afrique et l’Europe, qui, selon lui «permettent à l’Algérie de rejoindre le groupe BRICS». Le groupe BRICS comprend les pays aux taux de croissance les plus exceptionnels. Il s’agit du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.