BOUIRA :
L’étourneau migrateur est une espèce de passereaux (famille d’oiseaux qui comporte le plus grand nombre d’espèces, tels l’hirondelle, le rossignol, la fauvette ou encore le chardonneret), à régime alimentaire omnivore. Il peut causer des dégâts aux cultures et des nuisances sonores en milieu urbain.
Considéré comme une espèce «envahissante», l’étourneau (zarzour) forme des rassemblements d’individus sur les sites d’alimentation dégagés, tels les champs. Il s’agit d’un oiseau hautement social côtoyant l’homme. Le chant de l’étourneau est un pot-pourri, à tonalité aiguë, peu musical, entrecoupé de sifflements. C’est un oiseau diurne à cause de sa mauvaise vision nocturne. Les étourneaux sont à l’origine de nuisances sonores. Il est l’ennemi juré de certaines catégories de citoyens, en zones rurales comme dans les villes. Après la cigogne qui a été chassée de son habitat naturel, en lui proposant des nichoirs artificiels afin de l’éloigner des lignes à haute tension.
A son tour, l’étourneau est signalé comme un oiseau dévastateur de ruches d’abeilles, après avoir causé des dommages à des arbres fruitiers, les oliviers en l’occurrence. Et voilà qu’on le responsabilise des détériorations des infrastructures d’hydraulique, tout simplement en provoquant des courts-circuits au niveau de l’alimentation électrique de celles-ci. Nécessitant à chaque fois, des services de maintenance, des interventions coûteuses pour les opérations de réparations des équipements, ainsi que des dommages pour les agriculteurs utilisant les structures d’irrigation dans leurs activités agricoles.
Et pour protéger ces installations, il faudra revoir tout le système, mission confiée aux secteurs concernés. Accusé de tous les maux, la créature pourra payer cher son effronterie, de venir fouiller dans les affaires de l’autre créature, plus prédatrice, l’homme.
Foncièrement, ces oiseaux sont opportunistes, ils mangent ce qui est disponible. On les chasse, ils reviennent au galop, en s’adaptant à toutes les situations, peu importe les moyens de lutte qu’on utilise, ils s’adaptent facilement avec les méthodes les plus variées, sonore, visuelle ou d’effarouchement, ils seront toujours là pour nous tenir compagnie. Leur présence est étroitement liée à la nôtre, ils s’approchent volontiers de l’être humain pour se nourrir et s’accoupler.
La nature a horreur du vide, et l’étourneau et d’autres espèces de la faune et de la flore, ne sont-elles pas en train de reconquérir leurs espaces, pris de force par une expansion urbaine outrancière, «un jour pour toi, un jour contre toi», disait justement la sagesse populaire !!
R R