Tebboune nomme Karim Younes médiateur de la République
L’ancien coordonnateur de l’Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), Karim Younes a été nommé,aujourd’hui lundi, médiateur de la République par le président de la République, Abdelamdjid Tebboune, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
Dans un second communiqué, la Présidence a expliqué le rôle de médiateur de la République. En effet, selon la même source, il est rattaché directement au président de la république.
Il s’agit, selon l’explication fournie par la Présidence « d’une instance de recours non-judiciaire », dont « le rôle est de protéger les droits et les libertés des citoyens », et de ce fait, le médiateur de la république est considéré comme « un trait d’union entre le pouvoir, la société civile et le citoyen victime de dépassement de la part de l’administration ».
« Le médiateur de la République participe à l’amélioration du fonctionnement des institutions et administrations publiques dans leurs relations avec les citoyens, à travers des propositions contenus dans un rapport annuel qu’il soumettra au président de la république », précise la Présidence.
Né le 1er janvier 1948 à Béjaia, Karim Younes est un homme politique et écrivain qui a plusieurs ouvrages sur l’histoire contemporaine de l’Algérie. Licencié en français de l’Université d’Alger en 1978, il a été président de l’Assemblée populaire nationale (APN) de juin 2002 à juin 2004. Il a aussi été secrétaire d’Etat puis ministre de la Formation professionnelle de juin 1997 à mai 2002.
* Tebboune nomme Karim Younes médiateur de la République
Karim Younès, l’ancien coordinateur de l’instance de dialogue et de médiation, a été nommé médiateur de la République par le président Abdelmadjid Tebboune, annonce un communiqué de la présidence.
L’installation de M. Younès dans ses nouvelles fonctions a eu lieu hier lundi 17 février, ajoute la même source.
Karim Younès, ancien président de l’APN (2002-2004) avait dirigé l’été dernier l’instance de dialogue et de médiation qui avait mené le dialogue ayant débouché sur la mise en place de l’Autorité électorale indépendante (Anie) et l’organisation de l’élection présidentielle du 12 décembre).
Il avait été reçu par Tebboune dans le cadre du dialogue initié par le chef de l’Etat sur la révision de la Constitution et la situation générale du pays.
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